Qui sommes nous ?

Nous sommes des religieuses de vie apostolique, c’est-à-dire des femmes saisies par le Christ et engagées à sa suite, sur son chemin pascal de mort et de résurrection.

« Après avoir été saisies par l’amour du Christ et avoir tout quitté pour nous mettre à sa suite, notre vie trouve son unité dans un don joyeux et sans réserve au service de nos frères et sœurs. » Ct 89

Nous appartenons à la famille ignacienne.

L’influence des courants spirituels du XVII siècle, particulièrement St François de Sales et l’Ecole Française, en colorent la spiritualité.

La pédagogie ignacienne met à notre disposition des moyens pour grandir dans la foi et l’amour.


Sœurs de St Joseph de Lyon,

« A la suite du Christ, nous sommes appelées par l’Esprit à accueillir et à annoncer, entre nous et à tous, l’Amour trinitaire répandu dans le monde. » (Ct 3) :

Enracinées dans le mystère trinitaire, les Congrégations St Joseph ont pour mission de « tendre à procurer la double union totale des hommes entre eux et avec Dieu » (cf L.E. n° 29).

C’est l’Eucharistie, « mystère d’union et parfaitement unissant » ( L.E. n°28), modèle et source de notre amour pour Dieu et le prochain, qui nous donne d’accueillir ce don de l’unité, de le vivre entre nous, en communautés fraternelles, et avec le « cher prochain » (L.E. n°29).

Femmes de relation, dans l’humilité, l’écoute, le respect de l’autre, la simplicité, la cordialité, nous cherchons, là où nous sommes, à tisser des liens, à faciliter des réconciliations.

C’est lui qui nous donne, dans la réalité diverse des pays où nous sommes insérées, de vivre en Eglise notre mission de communion.


Notre origine & évolution

La Congrégation de St Joseph est née au Puy en Velay, en France, en 1650, en réponse à la situation de guerre, de famine, d’injustice sociale etc. Elle est une des premières Congrégations féminines reconnue juridiquement comme congrégation religieuse apostolique, grâce à son fondateur, le Père Jean Pierre MEDAILLE et Monseigneur Henri de MAUPAS, Evêque du Puy en Velay.


Pendant ses missions dans la région du Centre de la France, le Père Médaille a rencontré quelques « veuves et jeunes femmes » qui ne se sentaient pas attirées par la vie religieuse cloitrée mais qui désiraient se consacrer à Dieu et servir le prochain. Ce sont : Françoise Eyraud, Claudia Chastel, Marguerite Burdier, Anna Vey, Anna Chaleyer et Anna Brun.

Pour elles et avec elles, le Père Médaille a conçu le projet d’une nouvelle Congrégation. Rapidement, les Sœurs deviennent plus nombreuses et vivent en petites communautés, sans signe distinctif, se livrant à toutes les œuvres de miséricorde, tant spirituelles que corporelles.

La Révolution française (1789-1794) disperse la Congrégation. Après la Révolution, quelques communautés se regroupent et forment de nouvelles Congrégations.

Sœur St Jean Fontbonne, après avoir été emprisonnée et libérée, est appelée à St Etienne, en 1808, pour accompagner 12 femmes qui voulaient devenir religieuses et elle les forme à la spiritualité des Sœurs de St Joseph. De nombreuses autres jeunes femmes se présentent.

Mère St Jean est alors appelée à Lyon où elle installe la Maison Mère : les communautés se multiplient donnant naissance à de nouvelles Congrégations en France et à l’étranger. Les sœurs répondent à tout un éventail de services.

Au début du 20e siècle, les lois de laïcisation en France, aussi bien que des demandes des différents pays entrainent le départ de Sœurs en : Angleterre, Arménie, Belgique, Canada, Egypte, Etats-Unis, Grèce, Inde, Irlande, Liban, Mexique et Suisse.

Plus tard, animées par l’Esprit du concile Vatican II (1963-65), les Sœurs cherchent à répondre à des nécessités urgentes en Afrique de l’Ouest et les congrégations St. Joseph travaillent davantage ensemble.

En 1996, a lieu la fusion des Congrégations de Bourg et de Bordeaux avec St Joseph de Lyon

En collaboration avec d’autres, nous œuvrons pour l’unité et la réconciliation, vivant l’appel de l’Evangile : « Que tous soient Un », pour la vie du monde.